Vœux de nouvel an
2012 s’en est
allé ! Il laisse derrière lui des cœurs serrés et froissés, voire brisés,
mais aussi des gens plus que jamais heureux, résolument tournées vers le
bonheur. A travers le monde, nous avons vu de nouvelles formes de violences et
de barbaries revenir à l’ordre du jour. Et aujourd’hui, comme l’a dit un frère du
Mali, « ici, nous n’avons pas le cœur à la fête. » Partout où les
hommes et les femmes du monde se sentent brimés dans leur fort intérieur, c’est
plus que jamais l’heure de se donner la main pour que renaisse en nous le
sentiment de fraternité.
C’est plus que jamais
l’heure de dire non à l’oppression et à l’exploitation de l’homme par l’homme.
Un hommage sincère doit être rendu à nos illustres aînés dont les idéaux doivent
être valorisées. Alpha Omar Konaré l’avait dit il y a dix ans (en 2002) au
Forum national de réconciliation de la Côte-d’Ivoire, « Plus de choses nous unissent
et ne nous séparent, nous avons bâti là-bas et ici ensemble. Nous devons tenir
encore ensemble aujourd’hui nourri du passé fort des rencontres
intercommunautaires adossées à l’État de droit à la quête de nouvelle
citoyenneté plus large fruit de nos choix d’intégration. Camarade, nos peuples
n’ont d’autres choix…nos peuples n’ont d’autres choix que de bâtir le présent
et l’avenir qui leurs sont communs sur des fondements inaltérables qui ont su
respecter la patine du temps et l’usure de l’histoire. »
Nous avons regretté
qu’au XXIe siècle les Hommes soient si barbares et nous avons condamné cet état
de fait. Il ne nous reste plus qu’à espérer que le cri soit entendu. Pour ce
faire, notre jeunesse doit davantage penser aux choses qui nous unissent afin
de construire une Afrique, voire un monde digne de nos rêves. L’Afrique a
besoin de ses fils et filles unis et c’est à nous de recoller le tissu social
africain déchiré par ceux qui ont servi de valet à l’impérialisme et à sa
politique du « diviser pour régner ».
Autant nous avons de
la haine et de l’envie de vengeance dans les cœurs, autant nous avons de
l’amour et du respect pour nous-mêmes et ceux qui nous sont proches par le cœur
et le sang ! Le bonheur d’un homme digne de ce nom ne se trouve nulle part
que dans la société. Il faut donc savoir vivre en harmonie avec ses proches et
sa société et savoir être heureux et trouver sa fierté et son épanouissement
dans la société. Le bonheur est là et quelqu’un a dit mieux, « L’homme est
malheureux parce qu’il ne sait pas qu’il est heureux » (dixit Dostoïevski)
Bonne et heureuse
année 2013, que la paix prévale en Afrique et partout dans le monde et dans les
cœurs !
Pleine santé à tous
et à toutes !
Vive l’Afrique saine,
libre, unie et prospère dans un monde apaisé!
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