Dans les années antérieures, on a vu sur le
marché, des boîtes de sardine, de tomates, des paquets de biscuits, et bien
d’autres produits de consommation, vendus par des commerçants véreux ou
inconscients à des citoyens tout aussi analphabètes ou insouciants alors que
les dates de péremptions desdits produits étaient dépassées de plus de trois
mois. Aujourd’hui, plus que jamais le problème inquiète et devrait interpeller
les autorités et bureaux en charges des contrôles. Sur le marché djibolais qui
ne cesse de grandir et de rendre fier ses fils, se trouve aujourd’hui encore un
stock d’une eau dite minérale beaucoup consommée, de la marque
« Noura » périmée depuis le 11 février 2011.
Djibo, la ville carrefour, animée par des
hommes et des femmes qui, du mercredi au mardi et de 0h à 24h, la traversent du
Nord au Sud et d’Est en Ouest est en passe d’être dangereuse. Dans ce fluent
marché où chacun s’achète quelque chose, de telles pratiques pas catholiques,
ni même animistes semblent autorisées. Ce n’est pas le lieu d’évoquer tous ce
que s’y fait de mal, mais il faut bien commencer par un mal et pas des
moindres.
La belle cité du Jelgooji doit cesser d’être
ce que je considère, pour le moins comme étant une presque poubelle, un
dépotoir. Autrement, comment pourrait-on
tolérer de tels actes ?
Autant le dire, tout le monde doit agir.
Sinon, c’est nous qui payeront les peaux cassées. Les différentes marchandises
comportent toutes des dates de péremption pour que ces dernières soient bien
respectées et cela doit se faire sur tous les marchés. Comment comprendre
qu’une maison comme Noura, qui siège à Karpala, un quartier de Ouagadougou et
qui continue de fonctionner envoie son stock d’eau périmée sur notre
marché ? Comment nos commerçants l’ont-ils accepté ? Comment les
populations, et même les plus alphabétisées acceptent-elles de consommer de
telles eaux ?
Autre chose non moins inquiétant, si pour
certains sachets Noura ou pas, les délais sont dépassés, pour d’autres, aucun délai
n’y figure. Vous saurez tout simplement lire « à consommer avant 3
mois » ou encore « à consommer avant la date ci-contre » sans
qu’il n’y en ait une.
Que chacun prenne ses responsabilités pour éviter
qu’on ne se fasse du mal !!!
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