Foyer
de la Renaissance africaine
Rapport Assemblée Générale du 20 avril 2013
« Rien
n’est jamais fermé, sinon tes propres yeux. »Farid
al-Din Attar, Anthologie de la poésie persane
Le samedi 20 avril 2013
s’est tenue une assemblée générale du Foyer de la Renaissance Africaine(FRA) au Lycée privé El Nour de Djibo à 15h. Etaient présents des élèves, des
étudiants, des parents d’élèves, etc., nombre de gens qui rêvent d’une Afrique
renaissante. Cette rencontre a été animée par BASSIDIKI OUATTARA, enseignant de
philosophie au Lycée provincial de Djibo ; MOUSSA DICKO enseignant
blogueur à Djibo ; et ROGER SAWADOGO, directeur de la radio La Voix du
Soum(LVS) et enseignant d’histoire géographie au Collège privé Dubaï de Djibo.
La rencontre s’est
déroulée autour de l’ordre du jour suivant :
1- Débats
sur le thème : « Syndicats et formes de luttes : grèves de faim
et tentatives d’immolations » ;
2- Programme
d’activités et plan d’action ;
3- Divers
Apres avoir présenté le
Foyer de la Renaissance Africaine(FRA), les présentateurs ont introduit sur la question des formes de
luttes qui font la une de l’actualité nation qui sont entre autres les grèves
de faim, les tentatives d’immolations, etc. En effet, il a été question
d’évènements encore d’actualité comme l’immolation d’un étudiant à Cissin, un
quartier de OUAGADOUGOU (en mars 2013),
les tentatives d’immolations d’un agent de la SOFITEX à Banfora et
d’un agent de la sécurité pénitentiaire à Ouagadougou (en avril 2013); de la grève
de faim d’un agent de la FILSAH et bien d’autres cas comme le licenciement de
l’aide anesthésiste du CSPS de SEGUENEGA pour non assistance à personne en
danger, etc.
Mais ces formes de
luttes sont-elles les meilleures stratégies pour faire réagir un gouvernement
comme le notre ? Telle était la question au centre du débat !
Certains participants
répondent par la négative car, disent-ils, notre gouvernement n’est pas
sensible à ces méthodes de lutte. Ils pensent que la violence s’avère si
souvent nécessaire. En exemple, pendant la crise de sociopolitique qui a
secoué le pays en 2011, il a fallu que les militaires tirent dans les rues des différentes
villes du pays et même, que le président s’enfuie de son palais avant que le
gouvernement ne réponde à leurs doléances et à celles de la société civile.
Par contre, d’autres
pensent que la violence ne sert pas à grand-chose et que ces formes de luttes
ont payé dans plusieurs pays. Ils tiennent pour exemple l’immolation de Mohamed
BOUAZIZIS qui a été à l’origine du printemps ARABE en 2011. Alors, pourquoi pas
cela au FASO ? Se demandent-ils.
Dans la deuxième période
de la rencontre, participants et animateurs ont discuté des activités à mener
afin que le FRA soit actif et visible afin d’atteindre ses objectifs. Les activités
prévues sont :
- Des panels-débats
- Des émissions
radiophoniques
- La création d’un
journal
- Des vidéos –débats
- La création de CLUBS
dans les différents lycées et collèges
- Des formations en
langues locales
Pour
conclure, en divers, les animateurs ont fait un résume du premier panel-débat
du FRA tenu le 09 mars 2013 sur le thème « Renaissance africaine par les
repères » à l’occasion de la première édition des Journées Ahmadou
Abdoullahi Dicko, une illustre personnalité qui a lutté pour l’indépendance du
BURKINA Faso, voire de l’Afrique, mais qui, cependant, reste méconnus par ses
compatriotes.
Il a été également
question de la nécessité de créer et animer un blog pour le compte du FRA.
Enfin, l’audience a été
informée de l’invitation de LAZARD KI-ZERBO, fils de Joseph KI-ZERBO, à
participer à l’atelier sur « les archives populaires : cas du MLN »,
initialement prévu pour le 25 mai 2013 et reporté pour le mois de mai. Le FRA y
est invité pour témoigner sur AMADOU ABDOULAHI DICKO.
Rapporteurs
TAMBOURA
H Kabirou
DICKO
Boubacar
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