vendredi 3 mai 2013

RAPPORT DE L'ASSEMBLEE GENERALE DU FRA - 20/04/2013



     Foyer de la Renaissance africaine
Rapport Assemblée Générale du 20 avril 2013
« Rien n’est jamais fermé, sinon tes propres yeux. »Farid al-Din Attar, Anthologie de la poésie persane
Le samedi 20 avril 2013 s’est tenue une assemblée générale du Foyer de la Renaissance Africaine(FRA)  au Lycée privé El Nour  de Djibo à 15h. Etaient présents des élèves, des étudiants, des parents d’élèves, etc., nombre de gens qui rêvent d’une Afrique renaissante. Cette rencontre a été animée par BASSIDIKI OUATTARA, enseignant de philosophie au Lycée provincial de Djibo ; MOUSSA DICKO enseignant blogueur à Djibo ; et ROGER SAWADOGO, directeur de la radio La Voix du Soum(LVS) et enseignant d’histoire géographie au Collège privé Dubaï de Djibo.
La rencontre s’est déroulée autour de l’ordre du jour suivant :
1-      Débats sur le thème : « Syndicats et formes de luttes : grèves de faim et tentatives d’immolations » ;
2-      Programme d’activités et plan d’action ;
3-      Divers
Apres avoir présenté le Foyer de la Renaissance Africaine(FRA), les présentateurs ont  introduit sur la question des formes de luttes qui font la une de l’actualité nation qui sont entre autres les grèves de faim, les tentatives d’immolations, etc. En effet, il a été question d’évènements encore d’actualité comme l’immolation d’un étudiant à Cissin, un quartier de OUAGADOUGOU (en mars 2013),  les tentatives d’immolations d’un agent de la SOFITEX à Banfora et d’un agent de la sécurité pénitentiaire à Ouagadougou (en avril 2013); de la grève de faim d’un agent de la FILSAH et bien d’autres cas comme le licenciement de l’aide anesthésiste du CSPS de SEGUENEGA pour non assistance à personne en danger, etc.
Mais ces formes de luttes sont-elles les meilleures stratégies pour faire réagir un gouvernement comme le notre ? Telle était la question au centre du débat !
Certains participants répondent par la négative car, disent-ils, notre gouvernement n’est pas sensible à ces méthodes de lutte. Ils pensent que la violence s’avère si souvent nécessaire. En exemple, pendant la crise de sociopolitique qui a secoué le pays en 2011, il a fallu que les militaires tirent dans les rues des différentes villes du pays et même, que le président s’enfuie de son palais avant que le gouvernement ne réponde à leurs doléances et à celles de la société civile.
Par contre, d’autres pensent que la violence ne sert pas à grand-chose et que ces formes de luttes ont payé dans plusieurs pays. Ils tiennent pour exemple l’immolation de Mohamed BOUAZIZIS qui a été à l’origine du printemps ARABE en 2011. Alors, pourquoi pas cela au FASO ? Se demandent-ils.
Dans la deuxième période de la rencontre, participants et animateurs ont discuté des activités à mener afin que le FRA soit actif et visible afin d’atteindre ses objectifs. Les activités prévues sont :
- Des panels-débats
- Des émissions radiophoniques
- La création d’un journal
- Des vidéos –débats
- La création de CLUBS dans les différents lycées et collèges
- Des formations en langues locales
              Pour conclure, en divers, les animateurs ont fait un résume du premier panel-débat du FRA tenu le 09 mars 2013 sur le thème « Renaissance africaine par les repères » à l’occasion de la première édition des Journées Ahmadou Abdoullahi Dicko, une illustre personnalité qui a lutté pour l’indépendance du BURKINA Faso, voire de l’Afrique, mais qui, cependant, reste méconnus par ses compatriotes.
Il a été également question de la nécessité de créer et animer un blog pour le compte du FRA.
Enfin, l’audience a été informée de l’invitation de LAZARD KI-ZERBO, fils de Joseph KI-ZERBO, à participer à l’atelier sur « les archives populaires : cas du MLN », initialement prévu pour le 25 mai 2013 et reporté pour le mois de mai. Le FRA y est invité pour témoigner sur AMADOU ABDOULAHI DICKO.


Rapporteurs
TAMBOURA H Kabirou
DICKO Boubacar

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