dimanche 18 novembre 2012

Commémoration de la Journée mondiale du Réfugié Le Burkina Faso se mobilise à Mentao Sud


« Une seule famille divisée par la guerre, c’est déjà trop. » C’est sous ce thème que la Communauté internationale a commémoré la Journée mondiale du réfugié. Le Burkina Faso, qui depuis les derniers jours de janvier 2012 reçoit de nombreux réfugiés venu du Mali, n’est pas resté en marge. Au plan national, c’est dans le Soum, à Djibo, et plus précisément le Site de Mentao Sud qui a accueilli les festivités commémoratives. Le Ministre des Affaires étrangère du Burkina Faso, Djibril Y. Bassolet, accompagné du Ministre malien de l’Action Humanitaire, de la Solidarité et des Personnes Agées, Dr. Mamadou Sidibé, et de celui de la Famille, de la Promotion de la femme et de l’Enfant, Mme Alwata Ichata Sahi, sont venu manifester leur sympathie aux réfugiés maliens qui y vivent et rendre hommage aux hommes, femmes et enfants du monde entier, qui jour et nuit marchent à travers les chemins, fuyant la guerre et l’humiliation qui l’accompagne. Au cours de la cérémonie, plusieurs personnalités ont été entendues et ont signifié combien cette journée est salutaire. Mme Sahi a remercié le Burkina et les partenaires tels que le HCR pour leurs efforts aussi bien dans la médiation que dans l’accueil et le soutien apporté aux réfugiés maliens. Elle dit également travailler avec tout le gouvernement de Modibo Diarra pour un retour de la paix, afin que ces nombreux exilés rejoignent leur terre d’origine car, précise-t-elle, « on n’est bien que chez soi ».

Réfugiés dans le monde

Selon un rapport de l’UNHCR, huit personnes au monde fuient leur pays tous les jours à la recherche d’asile pour raisons de guerre. Aussi, l’an 2011 a été l’année la plus calamiteuse depuis 2000 en faisant plus de 800 000 réfugiés dans le monde (voir lien : http://unhcr.fr/4fdb2f5f6.html). Dans un autre rapport intitulé « The State of the World’s Refugees: In Search of Solidarity » (Les réfugiés dans le monde : en quête de solidarité) publié par le HCR, il ressort qu’en « début 2011, des dizaines de millions de personnes — dont 33,9 millions relevant de la compétence du HCR — sont donc particulièrement vulnérables. La plupart sont exposées aux conflits armés et à la violence politique à l’intérieur de leur communauté ou de leur pays d’origine : civils pris dans des conflits, réfugiés, demandeurs d’asile, réfugiés en situation prolongée et personnes déplacées à l’intérieur de leur pays (déplacés internes). Ces dernières années, les déplacés internes étaient les plus nombreux à bénéficier de la protection et de l’assistance du HCR — 14,7 millions pour 27 pays début 2011, mais leur nombre total pourrait s’élever à 27,5 millions en raison des conflits. L’agence œuvre également au bénéfice de 10,5 millions de personnes réfugiées à cause des conflits. »
En un mot, autant le dire, le monde inonde de réfugié et l’heure est plus que jamais à la nécessité de la recherche de solution qui impliquerait toutes les couches sociales de toutes les sociétés du monde.

Sauvons le monde

Alors que les prévisions promettent que de nouveaux dangers guettent le monde, il y a peu d’espoir à l’horizon. Le rapport de du HCR prévoit que dans les dix prochaines années, les catastrophes naturelles vont causer des déplacements par millions à cause du phénomène de changement climatique. Au même moment, la conférence de Rio+20 tant attendu par les écolos ne promet pas des retombées positives. Pour beaucoup de défenseurs de l’environnement, l’heure est à la recherche d’autres moyens de sauver la planète et même l’ONU de la corruption des grandes puissances qui font d’elle le tremplin des bourgeois industriels peu soucieux des dangers encourus.
Les crises sociales, politiques et religieuses, voire l’apatridie, sont autant d’autres mots dont les exemples ne sont plus tirés des livres d’histoire. Les pays s’entredéchirent et chaque partie se donne une raison de sévir. Dans le cas du Mali, l’Etat d’un côté, les sécessionnistes de l’autre, les djihadistes aussi. La population, prise au piège par « la tyrannie » ne sait plus à quel saint se vouer.
Il faut absolument que les choses changent positivement, et à tous les niveaux. Nous ne pouvons changer le monde qu’en changeant les hommes et chacun peut le faire. Nous avons des frères et sœurs, nous avons des amis, nous devons accepter de nous ouvrir à des débats constructifs.

Des démons de l’époque des indépendances

L’Afrique est plus que jamais déchirée par des guerres ethniques 127 ans après la conférence de Berlin, date de son « partage officiel ». Durant les années soixante, pendant que les indépendances se préparaient, les élites et autres leaders politiques étaient divisées sur les priorités : « indépendance d’abord, unité ensuite » ou alors « union, puis indépendance ». Les « indépendances » eurent lieu mais aujourd’hui encore on cherche l’union, ou je dirai, l’unité. Les choses vont de mal en pis et l’avenir est …

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