dimanche 18 novembre 2012

Edito n°001


Dans les années antérieures, on a vu sur le marché, des boîtes de sardine, de tomates, des paquets de biscuits, et bien d’autres produits de consommation, vendus par des commerçants véreux ou inconscients à des citoyens tout aussi analphabètes ou insouciants alors que les dates de péremptions desdits produits étaient dépassées de plus de trois mois. Aujourd’hui, plus que jamais le problème inquiète et devrait interpeller les autorités et bureaux en charges des contrôles. Sur le marché djibolais qui ne cesse de grandir et de rendre fier ses fils, se trouve aujourd’hui encore un stock d’une eau dite minérale beaucoup consommée, de la marque « Noura » périmée depuis le 11 février 2011.
Djibo, la ville carrefour, animée par des hommes et des femmes qui, du mercredi au mardi et de 0h à 24h, la traversent du Nord au Sud et d’Est en Ouest est en passe d’être dangereuse. Dans ce fluent marché où chacun s’achète quelque chose, de telles pratiques pas catholiques, ni même animistes semblent autorisées. Ce n’est pas le lieu d’évoquer tous ce que s’y fait de mal, mais il faut bien commencer par un mal et pas des moindres.
La belle cité du Jelgooji doit cesser d’être ce que je considère, pour le moins comme étant une presque poubelle, un dépotoir.  Autrement, comment pourrait-on tolérer de tels actes ?
Autant le dire, tout le monde doit agir. Sinon, c’est nous qui payeront les peaux cassées. Les différentes marchandises comportent toutes des dates de péremption pour que ces dernières soient bien respectées et cela doit se faire sur tous les marchés. Comment comprendre qu’une maison comme Noura, qui siège à Karpala, un quartier de Ouagadougou et qui continue de fonctionner envoie son stock d’eau périmée sur notre marché ? Comment nos commerçants l’ont-ils accepté ? Comment les populations, et même les plus alphabétisées acceptent-elles de consommer de telles eaux ?
Autre chose non moins inquiétant, si pour certains sachets Noura ou pas, les délais sont dépassés, pour d’autres, aucun délai n’y figure. Vous saurez tout simplement lire « à consommer avant 3 mois » ou encore « à consommer avant la date ci-contre » sans qu’il n’y en ait une.
Que chacun prenne ses responsabilités pour éviter qu’on ne se fasse du mal !!!

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